Vous êtes un hôte Airbnb ? Et vous cherchez à optimiser vos revenus en passant par la fiscalité ? Alors vous êtes au bon endroit !
Louer son logement sur Airbnb, c’est profiter d’une plateforme collaborative qui brasse un trafic absolument incroyable (près de 90 millions de nuitées réservées en France en 2022), et d’une aura de confiance très large.
En effet, Airbnb est réputée relativement fiable, et cela en fait donc la plateforme privilégiée pour de nombreux particuliers qui souhaitent mettre en location leur bien immobilier. Mais cela implique aussi des obligations de déclaration à l’administration fiscale. Heureusement, il existe de nombreux moyens d’alléger la note, et c’est ce que nous allons voir dans cet article :
Alors pour en savoir plus sur les différentes méthodes d’optimisation fiscale sur Airbnb, poursuivez votre lecture !
Il est important de commencer par le statut obligatoire. En fait, lorsque vous louez un logement meublé via Airbnb, vous devenez par défaut un loueur en meublé non professionnel (LMNP).
Ce statut réglementé implique certaines obligations, notamment au niveau de la fiscalité. En tant que LMNP, vous avez donc l'obligation de déclarer tous les revenus perçus au titre de cette location aux services des impôts.
Autrement dit, chaque nuitée perçue doit être enregistrée et déclarée. Pour ce qui est du choix du régime d’imposition, vous avez le droit de choisir le régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) seulement si vos revenus de location ne dépassent pas un seuil de 72 600 euros par an.
Ce régime vous permet de bénéficier d'avantages fiscaux spécifiques, que nous allons détailler un peu plus loin dans cet article !
Commençons donc à décliner les différentes façons d’optimiser sa fiscalité sur Airbnb !
Si vos revenus Airbnb dépassent le seuil de 72 600 euros par an, vous ne pouvez plus choisir le régime BIC. Dans ce cas précis, il peut être avantageux de choisir le régime réel d'imposition.
Ce régime vous permet de déduire l'ensemble de vos charges liées à la location de votre logement, telles que les frais d'entretien, les charges de copropriété, les intérêts d'emprunt, etc.
Ces déductions vous permettent donc de réduire considérablement votre base imposable, ce qui réduit par conséquent le montant de votre impôt sur le revenu.
Encore une fois, si vous choisissez le régime réel d'imposition, vous avez aussi une autre possibilité d’optimisation fiscale. C’est la possibilité d'amortir le coût de votre bien immobilier.
En quoi ça consiste ?
L'amortissement fonctionne de la façon suivante : Une déduction, chaque année, d’une partie de la valeur du bien sur une période déterminée. Cette déduction vous permet encore une fois de réduire votre base imposable, donc de diminuer le montant de vos impôts.
Si vous faites le choix de vous professionnaliser, vous pouvez choisir une agence de gestion spécialisée : ce sont les conciergeries Airbnb. Elles comportent de nombreux avantages évidents :
Mais ce n’est pas tout, car faire appel à une conciergerie pour la gestion de votre logement Airbnb permet de déduire les frais de gestion de vos revenus.
Ces frais comprennent évidemment les frais de gestion locative (donc ceux perçus par la conciergerie), mais aussi les commissions de la plateforme. C’est donc une double économie !
Si vous voulez faire appel à une conciergerie Airbnb, prenez rendez-vous sur notre site web !
Dans le cas où vos revenus Airbnb ne dépassent pas le seuil de 72 600 euros par an, vous pouvez alors choisir le régime de la micro-entreprise. Ce régime simplifié vous permet de bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50% sur vos revenus. Ainsi, vous ne serez imposé que sur la moitié de vos revenus Airbnb !
C’est une solution très rapide et efficace pour largement optimiser sa fiscalité Airbnb.
Enfin, dernier point très intéressant : si vous décidez de louer votre résidence principale via Airbnb pendant votre absence, vous pouvez alors bénéficier d'une exonération partielle ou totale de vos revenus.
En fait, les revenus tirés de la location d’une résidence principale peuvent être exonérés d'impôt si le loyer ne dépasse pas un certain plafond fixé chaque année par l'administration fiscale.
Par exemple, en 2023, le plafond annuel de loyer est de 199 euros en île de France et de 147 euros par mètre carré habitable, charges non comprises. Concrètement, si vous disposez d’un studio de 30 mètres carrés en île de France, vous pouvez donc disposer d’une exonération totale de vos revenus locatifs tant que votre loyer annuel ne dépasse pas 5970 euros.
Il est important de répondre à trois questions fréquentes dans le cas de la location d’un bien Airbnb. D’abord, la façon de déclarer ses revenus.
Concrètement, c’est assez simple : la déclaration des revenus Airbnb se fait en même temps que la déclaration d'impôt sur le revenu, c'est-à-dire chaque année au printemps.
Vous devez indiquer le montant total de vos revenus Airbnb dans la case correspondante (Revenus des locations meublées non professionnelles) de votre déclaration de revenus.
Dans le cas du régime réel d’imposition, vous devez également remplir les formulaires spécifiques relatifs à la déclaration des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Il est important de souligner que la non-déclaration de vos revenus Airbnb peut entraîner des sanctions financières très importantes. L’administration fiscale dispose de moyens de contrôle de plus en plus efficaces pour détecter les revenus non déclarés, et Airbnb est obligé de transmettre à l'administration fiscale les informations relatives aux revenus générés par les locations effectuées sur sa plateforme.
En se renseignant brièvement, on s’aperçoit rapidement que la taxe d’habitation et la taxe foncière sont deux taxes dont il faut s'acquitter en tant que propriétaire d’un bien locatif. Cependant, il existe aussi la CFE (cotisation foncière des entreprises), qui est due par les professionnelles exerçant en LMP ou LMNP.
En sachant que sur Airbnb, la plupart des hôtes louent en tant que LMNP, ils devraient logiquement être assujettis à la CFE, en plus de la taxe d’habitation… Mais ce n’est pas forcément le cas. Voyons ça en détail.
Cette taxe est due dans le cas d’une activité habituelle, exercée à titre professionnelle et sans rémunération salariale. Elle n’est pas due la première année d’activité.
Si vous louez un bien à partir du 1er Janvier de l’année en cours, et que vous ne jouissez pas du bien, alors c’est au locataire de payer la taxe d’habitation. Dans le cas où vous ne trouvez pas de locataire (et que vous pouvez le démontrer), alors il est possible d’avoir une exonération.
Maintenant, dans le cas d’un propriétaire qui loue en courte durée et qui garde la jouissance du bien pendant une partie de l’année, il devra donc s’acquitter de la taxe d’habitation, mais il ne devra pas payer la CFE, s’il peut prouver le caractère non habituel de la location.
Deuxième situation : pour une personne qui loue son bien en courte durée pendant toute l’année, et qu’il peut démontrer qu’il n’en as pas la jouissance, alors il ne paiera aucune taxe d’habitation, mais restera redevable de la CFE (sauf si son chiffre d’affaire est inférieur à 5000 euros).
Finalement, tout dépend de la jouissance du bien. Un propriétaire qui loue toute l’année, que ce soit en LMP ou en LMNP, devra payer la CFE, et s’il ne loue pas à l’année, il paiera alors la taxe d’habitation, tout simplement.
C’est la fin de cet article. Désormais, vous avez entre les mains de nombreuses stratégies efficaces afin de réduire votre base imposable par l’administration, afin de réduire votre revenu, et donc, votre imposition sur le revenu.
Evidemment, tout va dépendre de vos objectifs, mais le statut et le régime d’imposition sont deux éléments très importants à bien garder en tête. La réglementation fiscale française est stricte, c’est pourquoi il est primordial de déclarer correctement vos revenus Airbnb.
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