L'arrivée autonome du voyageur, nous l'avons évoquée au sein de plusieurs articles, est la solution la plus adaptée pour une gestion optimisée de sa logistique, pour offrir de la flexibilité horaire aux voyageurs. Et pour se faciliter la vie en cas de getion multiple d'appartements. Toutefois, de nombreuses fausses idées ou croyances subsistent à ce sujet. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu'en France, cela s'installe progressivement dans les moeurs d'une société, très attachée à ses valeurs hôtelières mondialement reconnues. Et ce que l'on ne connaît pas ou peu, suscite bien des peurs.
Dans ce troisième épisode de notre mini-série sur l'arrivée autonome du voyageur, nous avons décidé de nous attaquer à la question épineuse des animaux en location courte durée. L'idée d'écrire sur le sujet est venue en tombant sur un article récent du Washington Post. En effet, l'interview d'Airbnb insiste à nouveau sur les dernières tendances en location courte durée. Et notamment, l'allongement des séjours. Le besoin de se recréer un foyer et... l'inclusion des animaux de compagnie au voyage! Que ce soit pour des raison affectives et/ou financières.
Si Airbnb encourage notablement la venue des animaux, suite aux dernières déclarations de ses voyageurs, est-ce vraiment une bonne idée en location courte durée? Ou autrement dit, quel est le risque d'accepter des animaux versus les refuser ? OIQIA partage avec vous sa réflexion sur le sujet. Et notamment, dans le contexte d'une arrivée autonome où personne physiquement ne vérifiera la présence de cet éventuel occupant supplémentaire.
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Airbnb et les autres plateformes de location ne peuvent que constater le combat acharné que mènent les grandes métropoles pour limiter leur développement. Comme toute entreprise, elle a donc besoin de se diversifier et de chercher de nouveaux leviers financiers afin de perdurer. Ainsi, la plateforme a décidé d'encourager la location courte durée dans les zones rurales, où les mairies sont plus neutres vis-à-vis de cette nouvelle activité. Puis vint la question des animaux de compagnie.
La plateforme affiche de nombreuses annonces où l'interdiction de ces derniers est érigée au même niveau que celle des fêtes et évènements. Et face à sa dernière étude de tendances, Airbnb prit rapidement conscience d'un écart entre l'offre et la nouvelle demande de ses voyageurs. En effet, d'un côté, un grand nombre (non chiffré) d'annonces les interdisent et de l'autre, de plus en plus de voyageurs indiquent vouloir séjourner avec leurs animaux de compagnie.
En location courte durée, ce que l'hôte redoute le plus, est la dégradation de son bien. D'autant plus, lorsque la réparation de son préjudice n'est pas assurée du fait des politiques de certaines plateformes. Les animaux de compagnie, on les aime, on les chérit, on les trouve merveilleux. Mais il faut tout de même avouer qu'ils peuvent aussi abîmer, salir ou même détruire le lieu où ils se trouvent.
Le risque perçu est le risque qu'anticipe le propriétaire au sein de son logement et la crainte d'une situation irréversible ou pécuniairement dommageable. Comment rassurer l'hôte ? Airbnb s'est bien entendu penchée sur la question. Car la crainte constitue bien une barrière à l'entrée pour l'objectif que veut atteindre la plateforme: élargir le nombre de logements "pets friendly" ou autrement dit, accueillant les animaux dans un futur proche.
Nous ne rentrerons pas dans le débat des animaux dits de support émotionnel/psychiatrique, notamment acceptés en cabine, exceptionnellement, lors des voyages en avion. Car dans ce cas précis, même si les plateformes de location n'ont pas clairement abordé le sujet, il sera certainement difficile pour un hôte de refuser le voyageur qui soulèvera un tel motif médical.
Comme Airbnb l'a maintes fois énoncé, les familles voyagent de plus en plus avec leurs animaux de compagnie. La plateforme a bien compris la problématique du risque perçu et surtout, du risque réel de dégradation. Car un animal n'a pas de conscience. En d'autres mots, la dégradation n'est pas volontaire. Nous pourrions évoquer une problématique d'éducation de l'animal mais n'allons pas si loin. Ainsi, le risque réel de dégradation lié à un animal est-il aussi important que celui lié à un jeune adulte fêtard ? A des enfants ?
Nous pouvons légitimement nous poser la question. Ainsi, finalement, le risque n'est-il pas le même au bout du compte ? Car n'oublions pas que chaque interdiction posée est une diminution de votre cible potentielle de voyageurs. Il est certain qu'il vaut mieux éviter des chats avec des canapés en tissu. Et des chiens avec des bibelots fragiles. Mais là aussi, un enfant peut tout autant dégrader sans le faire exprès. Et tout parent le sait bien, avec ce dernier, tout peut arriver: tissu tâché, vaisselle cassée, meuble abîmé... Ainsi, faut-il forcément pointer du doigt les animaux de compagnie ? Plus que les enfants ou les adultes sans gêne ?
En arrivée autonome du voyageur, n'y a-t-il pas plus de risque qu'un voyageur vienne incognito avec son animal de compagnie ? Nous répondrons, comme pour la prostitution, que bien entendu, cela est possible. Avec un accueil présentiel aussi par ailleurs. Il suffit juste de l'emmener dans le logement une fois le concierge ou l'hôte parti. Rien ne prémunit à 100% de la présence d'un animal lors d'un séjour.
En revanche, il peut être intéressant de prévoir un supplément dans votre règlement intérieur en cas de présence animale afin de prendre en compte les frais supplémentaires de nettoyage. Et le risque perçu de sa présence dans votre logement. Cela vous permet de profiter d'une clientèle plus large, d'autant plus si vous avez une maison avec du terrain. Ou que vous vivez en zone rurale. Ou même, si vous cherchez une solution pour louer davantage hors saison. Sans omettre bien sûr de rappeler au voyageur les règles élémentaires d'hygiène concernant les animaux de compagnie. (Comme le dit le dicton, la répétition fixe la notion).
Ainsi, nous le répétons à nouveau, l'arrivée autonome ne favorisera ni plus ni moins les animaux incognito. Un mauvais voyageur restera toujours un mauvais voyageur. Par contre, en cas de flagrant délit, il ne faut pas hésiter à recadrer et à sévir financièrement. Une relation gagnant gagnant se base sur la confiance mutuelle entre hôte et voyageur. N'oublions pas non plus qu'en payant la location, le voyageur a agréé un contrat stipulant bien les règles de la location. A lui de le respecter !
Airbnb l'annonce sans ambiguïté: cette année dans le top 3 des recherches privilégiées des voyageurs (entendez "filtre utilisé sur la plateforme"), se trouve la permission d'emmener ses animaux. Face à ce besoin exprimé, la réponse de la plateforme très enclin à chouchouter ses voyageurs est la création de Aircover, l'assurance sans coût pour l'hôte. Sa promesse ? Une protection contre les dommages de 1 million de dollars et d'un million en responsabilité, incluant aussi la perte de revenu et le ménage renforcé.
Avec en sus, une promesse de dédommagement rapide. Une bonne nouvelle lorsque l'on connait quel parcours du combattant cela peut être de faire une réclamation auprès de la garantie hôte de la plateforme. Ainsi, le message d'Airbnb est fort: ne passez pas à côté de ces réservations nombreuses aujourd'hui ! Soyez sélectionnés par les voyageurs au sein de la plateforme !
En aucun cas, nous ne vous conseillons d'accepter des animaux de compagnie. En revanche, il nous parait important de noter l'importance que constitue ce nouveau segment de voyageurs. Et qu'en refusant les animaux de compagnie, ce sont des réservations supplémentaires dont vous vous privez. D'autant plus en période de basse saison où les locations se font plus rares. En outre, à ce stade de lancement de l'assurance Aircover, impossible de dire avec certitude si celle-ci fonctionne bien et avec célérité.
N'hésitez pas à partager avec nous votre expérience avec des animaux: bonne ou mauvaise ! Peut-être avez-vous aussi des conseils que vous souhaitez partager avec la communauté OIQIA !
A bientôt pour le prochain épisode de la mini-série sur l'arrivée autonome du voyageur...
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